Petit extrait du rapport d'observations définitives de la Chambre Régionale des Comptes daté de septembre 2002 :
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III - Le personnel :
A - Absence d'organigramme à jour :
Il apparaît que l'organigramme des services fournis par la commune ne correspond pas à l'organisation exacte des différents services ni aux fonctions réelles exercées par l'ensemble des agents employés. Il semble que la commune attende de procéder à des modifications dans l'organisation des services pour établir un nouvel organigramme.
B - Augmentation des dépenses de personnel :
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Les dépenses de personnel augmentent de façon sensible de 1997 à 2000 : 15 % d'augmentation moyenne annuelle et représentent désormais 52 % des dépenses de fonctionnement de la commune.
Au 31 décembre 2000, la commune employait 92 CEC, 182 CES et 31 emplois jeunes, soit 305 emplois aidés, chiffres à comparer aux 215 fonctionnaires titulaires et 48 fonctionnaires non titulaires employés par la collectivité.
La chambre constate l'importance du nombre de contrats aidés. Elle n'a pas eu la possibilité de déterminer qu'elles étaient les fonctions effectives de ce personnel.
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568 employés (=305+215+48) pour 25435 habitants cela repésente un ratio de 1 pour 45 habitants.
A Paris, ce ratio est de 1 pour 200. La Mairie de Paris doit produire moins de services que celle du Gosier, c'est évident!
Personnel communal 1
Lycée Hotelier 1
Petit extrait du rapport d'observations définitives de la Chambre Régionale des Comptes daté de novembre 2005 :
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Sur un tableau émanant des services techniques régionaux concernant les principales réalisations et réhabilitations de bâtiments lancées par la Région depuis 1997, 2 opérations affichent des coûts de travaux de construction par utilisateur, ici des élèves, particulièrement élevés : le foyer d’hébergement du Lycée de Pointe-Noire (59 000 € par lit) et le Lycée hôtelier du Gosier (50 000 € en comptant 500 élèves et 100 lits, soit 600 utilisateurs), sachant que pour les autres Lycées, la fourchette se situe entre 16 et 32 000 € environ, hors réactualisation.
Le suivi de l’évolution de ce type de coût unitaire, ou de toute unité d’oeuvre pertinente, aurait dû amener la collectivité à s’interroger sur les projets, et peut-être à les redéfinir, qu’il s’agisse de leur conception ou de leur localisation, dans un souci d’économie des deniers publics.
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Entre le port de l’anse Dumont et le Lycée hôtelier, cela représente bien des dépenses au kilomètre carré…
Nous aurons certainement l'occasion de reparler du lycée hôtelier et de ses débouchés dans une région où les hôtels ferment à tour de rôle et sont remplacés par des résidences de luxe, sortes de ghettos pour retraités métropolitains fortunés.
Anse Dumont : une réalisation grandiose !
L'Anse Dumont se situe à Saint Felix.
Le Conseil Général a jugé bon de réaliser l'aménagement du site en port de pêche:
Comme vous le constaterez, ce port n'est pas vraiment encombré:
De tout le site, un seul pêcheur est visible (en milieu d'après-midi):
D’un point de vue écologique, cette réalisation semble hautement contestable selon L’ Association pour la Sauvegarde et la réhabilitation de la Faune des Antilles (voir notamment les commentaires au bas de leur page, montrant que certains documents publics sont difficilement accessibles à la Mairie du Gosier. Nous aurons certainement l’occasion de revenir sur ce point…)
D’un point de vue économique, un calcul de rentabilité s’impose :
Considérons le montant des travaux annoncés, pour la première tranche seulement = 788 442 Eu TTC, soit 726 675 Eu HT réellement dépensés par la collectivité (celle-ci encaissant la TVA).
Supposons que le projet soit financé sur 20 ans par un prêt à 4,5% : cela représente un coût total pour la collectivité de 1 095 000 Eu (abstraction faite d'éventuels frais d’assurance).
Supposons que le port héberge 52 bateaux de pêche comme annoncé.
Cela représente un investissement de 1 095 000 / 52 = 21 058 Eu par bateau !
Cela revient à dire que, pour que la collectivité rentre dans ses frais avec cette réalisation, chaque bateau basé à l’Anse Dumont devrait rapporter au moins 21 058 Eu de taxes.
Avec une TVA à 8,5% cela représente un chiffre d’affaires par bateau de 21 058 / 0,085 = 247 741 Eu.
Avec un poisson vendu à 10Eu le Kg, cela représente 247 741 / 10 = 24 774 Kg de poisson ramené par chaque bateau, presque 25 tonnes. Un détail !
Considérons maintenant:
qu’il n’y a en réalité qu’une douzaine de bateaux visibles dans ce port (soit 25 T x 52 / 12 = 107 Tonnes de poisson par bateau !),
que les pêcheurs bénéficient de carburant détaxé,
que certains d’entre eux (une minorité bien évidemment !) ne déclarent pas l’intégralité des revenus de leurs ventes (certains sont au RMI parait-il…),
cette opération est clairement plus un financement à fonds perdus de l’activité de la pêche.
Ces fonds perdus, ce sont les vôtres !
Nul doute que si c’était l’argent personnel des grands décideurs de notre administration, ce genre de projet n’aurait pas vu le jour. Et il faut espérer que ces gens ne migrent jamais dans le privé.
Ou alors, c'est de la faute des poissons : il n'y en a pas assez pour remplir les bateaux...
Et ce calcul ne prend même pas en compte le coût de la tranche conditionnelle pour laquelle il faudrait quasiment doubler les chiffres !
Du point de vue nautique, l’intérêt d’un port est d’apporter aux bateaux un lieu de refuge en cas de tempête. Cet aspect ne semble même pas avoir convaincu les pêcheurs.
En effet, lors du passage de DEAN, un reportage TV diffusé sur RFO Guadeloupe montrait des pêcheurs remontant leurs bateaux sur la plage de Petit Havre. Lorsque le journaliste leur demandait pourquoi ils ne les mettaient pas au port de Saint Félix, ils répondaient qu’ils n’avaient pas confiance…
Intéressons nous maintenant à la digue EST.
Comme vous pouvez le constater, elle n’abrite rien d’autre qu’une petite plage privée.:
Si vous tentez d'accéder à cette digue EST par la route, vous tomberez d'abord sur un panneau qui doit en décourager certains :
Si malgré tout vous persévérez, vous tomberez sur un portail cadenassé:
Derrière ce portail, c’est bien tranquille : pas un promeneur ni même pêcheur à la ligne pour déranger:
L’Anse Dumont : une réalisation grandiose !
Cyclone DEAN
Le 17/08/07 le cyclone Dean n'a pas épargné notre plage de l'anse vinaigri...
Quelques jours plus tard, un bull venait réparer les dégâts. Il semble s’être exclusivement consacré à arranger l’extrémité de la parcelle d’un particulier donnant sur la plage :
Quant aux baigneurs, deux mois plus tard, ils doivent toujours se trouver une place entre les blocs…
Quant aux résidents du coin, ils doivent toujours subir les moustiques qui profitent des eaux stagnantes du canal d’eaux pluviales, toujours aussi bouché…
